Depuis longtemps le Lignon a été utilisé comme force motrice utile au bon fonctionnement de moulins.
Les eaux du Lignon ont, dès 1893, été l’objet de l’attention d’industriels locaux afin de produire de l’électricité par l’utilisation de l’énergie hydraulique. Une société exploitante au nom « des forces motrices du Lignon » est créée au début du XXe siècle.
Aux XIXe et XXe siècles trois barrages (d’aval en amont : Vaux, Fraissagne et Pontaboulant) vont, à cette fin, barrer le cours du Lignon. Des usines électriques et des conduites forcées vont également être érigées afin de produire de l’électricité.
Après la seconde guerre mondiale ces usines intégrèrent le patrimoine d’EDF.
L’église paroissiale de Saint-Georges-en-Couzan est de style gothique.
Elle pourrait dater du XVIe siècle (date de 1540 indiquée sur une clef de voute), construite en granit local elle était, jusqu’au XIXe siècle, entourée du cimetière paroissial (la croix monumentale, datant du XVIe siècle, que l’on trouve sur la place actuelle est l’ancienne croix qui se trouvait traditionnellement au sein du cimetière).
Cette église fut fortement endommagée par un incendie en 1758.
A l’intérieur on remarquera, en particulier, les boiseries du chœur (fin XVIIIe), les vitraux du Chœur (XXe siècle) et les peintures de la chapelle latérale droite (premier quart du XXe siècle).
Le site de saint-Martin (des Côtes) se trouve dans un environnement sauvage.
Peu de choses sont connues sur l’histoire de la chapelle. A quelques distances des ruines de celle-ci se trouve un ensemble de roches à cupules et de roches particulières (manteau de saint-Martin…).
La statue monumentale du saint a été installé dans les années 1880, elle est toujours objet de dévotion et est invoquée pour les enfants ayant des difficultés à marcher.
De nombreuses légendes sont liées à ce site.
Le cours du Lignon sur le territoire de la commune de Saint-Georges-en-Couzan est aujourd’hui enjambé par quatre ponts, à savoir d’aval en amont :
Le pont de Vaux : ce pont médiéval, avec une arche prononcée, permettait de traverser le Lignon pour rejoindre la plaine de Forez via le hameau de la Bruyère et le col de la Pelletière. Ce pont est original par le fait que l’un de ses parapets est orné d’une croix (un exemple rare de ce type en Forez).
Le pont du Diable : ce pont permettait de rejoindre les hameaux de Cruzolles et du Mazey. De nombreuses légendes sont attachées au nom de ce pont. Sa physionomie d’origine rappelait celle du pont de Vaux. Au XXe siècle sont aspect dans sa partie supérieure a été modifié afin de le rendre carrossable aux véhicules.
Le pont Paquet : ce pont permettait jadis de rejoindre Sauvain. Il a été restauré en 2011. Situé dans un secteur sauvage d’accès difficile il fut remplacé à la fin du XIXe siècle par un pont situé plus en amont appelé pont neuf.
Le pont neuf : ce pont sert à rejoindre la commune de Sauvain, c’est le plus récent des ponts de Saint-Georges-en-Couzan d’où son nom.
Nuisances sonores: Il est permis de passer la tondeuse, scier du bois, tailler ses arbres, etc...
Du lundi au vendredi de 8H30 à 12h et de 15h à 19H30
Les samedis: de 9H à 12H et de 15H à 19H
Les Dimanches et jours fériés: de 10H à 12H